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Contes du monde
6 mars 2009

les conteurs Français

contes_de_perraultCharles Perrault, né le 12 janvier 1628 à Paris où il est mort le 16 mai 1703, est un homme de lettres français, resté célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye.

En 1691, Perrault publie une « nouvelle » en vers :

En 1693, il publie un premier « conte en vers » dans le Mercure galant :

En 1694, il réunit dans une même édition les deux œuvres précédentes et y ajoute une troisième histoire :

En 1696 paraît dans le Mercure galant un conte en prose : La Belle au bois dormant. L’année suivante, sort de chez Claude Barbin un volume intitulé Histoires ou Contes du temps passé avec des moralités (1697). Ce volume contient les huit contes suivants :

La paternité des Contes

Il fait paraître son recueil sous le nom de son troisième fils, Pierre Darmancour, ou d’Armancour, Armancour étant le nom du domaine que Charles vient d’acquérir et d’offrir à Pierre. Ce dernier, né en 1678[2], aspirait à devenir secrétaire de « Mademoiselle », nièce de Louis XIV, à qui est dédicacé l’ouvrage.

De plus, Perrault voulait éviter une nouvelle polémique entre Anciens et Modernes (il était le chef de file de ces derniers) avec la publication de ses Contes. Il s’était réconcilié avec Boileau en 1694. Le nom de son fils lui a donc été d’une grande aide pour éviter la reprise de la querelle.

Le chef-d’œuvre de Perrault

En 1683, Perrault, ayant perdu à la fois son poste à l’Académie et sa femme, décide de se consacrer à l’éducation de ses enfants et écrit les Contes de ma mère l’Oye (1678).

Le genre des contes de fées est à la mode dans les salons mondains : les membres de la haute société assistent aux veillées populaires et prennent note des histoires qui s’y racontent. Son recueil intitulé Contes de ma mère l’Oye, où les contes sont à la fois d’inspiration orale (la « Mère l’Oye » désigne la nourrice qui raconte des histoires aux enfants) et littéraire (Boccace avait déjà écrit une première version de Griselidis dans le Décaméron). Le travail que Perrault opère sur cette matière déjà existante, c’est qu’il les moralise et en fait des outils « à l'enseignement des jeunes enfants ». Ainsi, il rajoute des moralités à la fin de chaque conte, signalant quelles valeurs il illustre.

Marc Soriano dit de Perrault qu’il est « le plus méconnu des classiques » : tout le monde connaît ses contes, mais très peu connaissent sa version des contes : ainsi, chez Perrault, le petit chaperon rouge et sa grand-mère finissent mangées par le loup : la version postérieure où le chasseur les sort du ventre est de Grimm. De même, c’est dans Disney que le baiser du prince réveille la Belle au Bois Dormant : chez Perrault, elle se réveille toute seule. Et la postérité a préféré ne garder que ce que Perrault appelait le « conte tout sec », c’est-à-dire le conte de fée, en oubliant les moralités...

Autres œuvres

  • Le Siècle de Louis le grand
  • Parallèle des anciens et des modernes en ce qui regarde les arts et les sciences. Dialogues avec le poème du siècle de Louis-le-Grand et une épitre en vers sur le génie (1688)
  • L’Énéïde burlesque (1648)
  • Les Murs de Troyes, ou L’origine du burlesque (1649)
  • Dialogue de l’amour et de l’amitié (1660).
  • Le Miroir, ou la Métamorphose d’Orante (1661)
  • Le Labyrinthe de Versailles (1670). Prose de Charles Perrault, vers d’Isaac de Benserade.
  • Saint Paulin, évesque de Nole, poème, avec une epistre chrestienne sur la pénitence, et une ode aux nouveaux-convertis (1686). Saint Paulin est pour Perrault l’occasion d’expliquer et de mettre en pratique une idée qu’il considère comme essentielle : la nécessité pour la France d’élaborer un art de type nouveau, un art chrétien qui sera nécessairement supérieur à l’art barbare de la civilisation païenne.
  • La Chasse. À monsieur de Rosières. Paris, Coignard, 1692, in-12. Épître en vers de 32 pages.
  • Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, avec leurs portraits au naturel (2 volumes, 1696-1700)
  • Contes de ma mère l’Oye, ou Histoires ou contes du temps passé avec des moralités (1697).
  • Mémoires de ma vie. Voyage à Bordeaux (1709)
  • Mémoires sur sa vie, en quatre livres depuis sa naissance jusqu’en 1687 (Paris, 1826, in-8).
  • Courses de têtes et de bagues, faites par le roi et par les princes et seigneurs de sa cour (Paris, 1670, in-fol.)
  • Recueil de divers ouvrages en prose et en vers (Paris, 1675, in-4)
  • Saint Paulin, évêque de Nole, poème (Paris, 1686, in-4)
  • Poème de la peinture
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